Oxydation

On part dans les couleurs plus chaudes à savoir l’ocre jaune, le carmin qui, mélangé au bleu outremer et la terre d’ombre brûlée, vont donner cette nuance de rouille qui vire au violet…

L’oxydation doit sembler réelle… Comme je ne donne pas de couche de fond, le blanc tient dans cette étape un rôle indispensable. Je travaille là encore dans la masse fraîche, ma couleur diluée à l’essence de térébenthine… En principe je ne reviens pas sur une zone que j’estime terminée.

La pochade

Une technique qui fait appel à votre spontanéité. Elle consiste à travailler sur papier très mouillé, sans autre préparatifs et d’intervenir avec de grands gestes avec vos couleurs en quantité importantes. Votre sens de l’équilibre des teintes et de la construction d’un tableau donneront au final une œuvre plus ou moins réaliste. Rehaussée ensuite d’un feutre noir, votre pochade prendra encore plus de vie.  Cette technique demande beaucoup de place, tant pour le matériel (grands pinceaux donc grands récipients) que pour la liberté du mouvement… Très amusant à réaliser !!

Une prune

Sombre et toute en contraste, en rondeur aussi, le papier velours s’y prête bien. Une étude un peu étrange qu’un fruit pourri… et pourquoi pas. Mes bâtons de pastel Rembrandt sont à la fois souples et durs. Un vrai régal que de jouer ainsi avec le pigment presque pur…